Origines du palais Longchamp
1834-35 : Une épidémie de choléra dévaste la ville, faisant plus de 3000 morts.
Une sècheresse exceptionnelle réduit de 75 litres par jours et par personnes à 1 litre les quantités d’eau disponible.
La ville est alimentée en eau seulement par 10 000 puits et trois cours d’eau (le Jarret, l’Huveaune et le ruisseau des Aygalades) qui sont utilisés comme égouts.
Le maire de Marseille, Maximin-Dominique Consolat, décide alors de faire construire un canal 85 Km pour relier la Durance à la ville. Il faudra 15 ans, 18 aqueducs et de nombreux ouvrages d’art pour terminer le projet.
En 1849, le réservoir de 30 000 m3 commence à se remplir sur le plateau Longchamp, permettant aux marseillais de disposer de plus de 350 litres d’eau par jours.
On y ajoute deux bassins de décantations de 4250 et 4900 m2 en 1954.
Il fallait fêter l’arrivée de l’eau à volonté pour tous les marseillais : La construction du palais Longchamp.
Un début compliqué
Dès le début de la construction du canal, il était prévu de construire un château d’eau sur le plateau Longchamp.
Sur les conseils du concepteur du canal de Marseille, Jean François Mayor de Montricher, le projet fut proposé à l’architecte marseillais Pascal Coste.
Ce projet rejeté, tout comme celui du sculpteur Auguste Bartholdi bloquait les travaux.
Il fallait un homme qui avait déjà fait ses preuves et le choix se porta sur l’architecte Henri Espérandieu.
Après avoir reprit le chantier de la Major, il fut le concepteur du Palais des Arts et de la basilique de Notre-Dame de la Garde.
Son choix : Un Arc de Triomphe et deux bâtiments latéraux recevant respectivement le muséum d’histoire naturelle et le musée des Beaux-Arts.
Le tout sera relié par deux colonnades. Il surplombera une fontaine de plus de 10m de Haut, des bassins et un parc.
Les parcs du palais Longchamp
A l’arrière du monument central se trouvent trois jardins :
– Le Jardin botanique ou jardin du plateau. On y trouve un parc à la française planté de nombreuse essences venant des 5 continents ainsi qu’une grande cascade.
– Le Jardin de l’Observatoire. On y trouve le planétarium et ce qui fut pendant longtemps le plus grand télescope de Foucault avec une base de 80cm.
– Le Jardin zoologique, en contrebas du plateau, recevait jusqu’en 1987 de nombreuses autres espèces. Notamment éléphants, girafes, ours, loups, félins, primates, ruminants, oiseaux . De plus, un aquarium se trouvait aussi sous le bâtiment du muséum d’histoire naturelle.
